La résistance des maladies foliaires du blé aux fongicides ne cesse de croître au fil des campagnes. Pour limiter ces phénomènes et préserver l’efficacité des molécules du marché, différentes pratiques doivent être mises en place.
Les maladies foliaires restent, sur blé, très pénalisantes pour le rendement. L’institut technique du végétal Arvalis estime qu’en 2023, leur présence a fait, en moyenne, chuter les rendements de 15 quintaux par hectare. Ce chiffre s’établit, sur les vingt dernières années, à 16 q/ha en moyenne avec une pointe à 27,1 q/ha en 2008. Des bilans qui confirment que la protection des blés, avec un programme fongicide adapté, reste capitale.
Lors d’un webinaire organisé le 20 novembre 2023, Arvalis a rappelé la nécessité de préserver les solutions fongicides actuellement autorisées, dans un contexte où aucune nouvelle matière active n’est attendue dans les mois à venir pour les céréales. La première des bonnes pratiques consiste à ne traiter que si nécessaire. Chaque prise de décision doit être validée via l’utilisation d’un modèle de prévision, à l’image de Septo-LIS pour la septoriose. La prophylaxie reste également une pratique indispensable, articulée autour d’un choix de variétés peu sensibles aux maladies, d’une diversification des variétés à l’échelle de l’exploitation ou de la mise en place de pratiques culturales pour réduire le risque parasitaire.
Si un traitement fongicide est jugé nécessaire, alors tout l’enjeu consiste à limiter la progression des résistances, en alternant les modes d’action utilisés au cours d’une même campagne. Dans le cas où une même substance active peut être utilisée en traitement de l’épi et des semences, évitez si possible d’utiliser deux fois la même molécule. L’enjeu est aussi de recourir, lorsque cela est possible et utile, aux fongicides multisites, moins susceptibles de sélectionner des populations résistantes, en particulier pour la septoriose. Les essais montrent que la résistance des souches de septoriose ne cesse de progresser, à commencer par celle aux SDHI, détectée dans près de 95 % des échantillons étudiés par Arvalis en 2023 : soit près de 41 % des populations, contre 30 % l’an dernier. L’utilisation des SDHI et des QiI (InatreqTM active) doit donc être limitée à une seule application par campagne.
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